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Pourquoi les grands labos nous détestent

Chère lectrice, cher lecteur,

Les laboratoires pharmaceutiques ne sont pas seulement les ennemis de la médecine alternative – même si quelques uns en font leur beurre. Ils sont les ennemis de la santé publique elle-même.

Nous l’avons éprouvé durant la crise sanitaire.

Mais il y a quelque chose que le grand-public ignore. Si les labos cherchent à ce point à nous détruire, c’est pour une raison très simple :

Ils sont aux abois.

Il y a même des chercheurs en médecine qui ont expliqué cela grâce à une loi économique au nom assez énigmatique : la loi d’Eroom.

 

Médecine alternative : plus d’un siècle d’ostracisme

Il y a toujours eu en Occident différentes approches thérapeutiques, et une tendance à utiliser les médecines douces, même si l’on ne comprenait pas exactement leur fonctionnement.

Mais les médecins des facultés ont définitivement fait main basse sur la médecine avec l’aide des laboratoires pharmaceutiques.

Ces derniers ont réussi à construire ce monopole en très peu de temps. Et cela a justement commencé aux Etats-Unis, où pourtant la diversité des approches thérapeutiques était très solidement implantée.

Cela se produisit en 1910, avec le rapport Flexner, financé par les grand magnats du pétrole qu’étaient Carnegie et Rockefeller[1].

Les monopoles de l’industrie pétrolières étaient alors une menace pour le pouvoir américain, qui a décidé de les casser et coupant les grandes compagnies en morceaux (les lois dites « antitrust » de 1890 et 1914).

Pour pérenniser leur fortune, les milliardaires avaient alors trouvé une autre solution : transformer la médecine en nouvel Eldorado financier.

D’où leur intérêt à faire fermer toutes les facultés de médecine qui ne correspondaient pas aux critères « scientifiques » de l’époque…

 

Un modèle anti-médecine alternative

Il y avait certes, à l’époque, un fort besoin de régulation dans ce domaine.

Mais en faisant cela, les magnats du pétrole évinçaient de la pratique médicale les médecines alternatives qui marchaient, ainsi que les écoles de médecine indépendantes.

Parmi elles, les écoles qui formaient spécifiquement les médecins femmes et les médecins noirs, que les facultés de médecine traditionnelles ne tenaient pas spécialement à former.

En somme, dorénavant, on ne soignerait qu’avec des médicaments, quitte à s’adonner à des soins particulièrement brutaux et invasifs. La pénicilline n’avait d’ailleurs pas encore été découverte.

Naturellement, les critères scientifiques de 1910 ne sont pas les critères actuels, et aujourd’hui, comme Pfizer, les laboratoires peuvent falsifier ces derniers…

 

Avec les labos, il n’y a pas d’entente possible

La médecine alternative fonctionne pourtant, et les études scientifiques actuelles commencent peu à peu à nous expliquer comment cela se produit.

Et même, peu avant la crisa sanitaire, il semblait que l’on arrivait à un terrain d’entente entre la médecine allopathique et la médecine alternative.

La pratique conjointe des deux médecines avait même adopté un nom porteur d’avenir : la médecine intégrative, toujours pratiquée dans les hôpitaux.

Or nous n’avons pas vu venir la volonté de détruire la médecine alternative, non plus que la capacité des industries pharmaceutiques à corrompre l’appareil politique.

Au point d’adopter des politiques de santé si effroyables que les savants fous des films d’épouvante passent en comparaison pour de gentils excentriques.   

Pourtant, c’était couru d’avance, et à cause d’un fait que nous n’avions pas su anticiper :

La médecine pharmaceutiques connaît depuis 10 ans une inexorable agonie financière. Et sans la corruption politique, son modèle économique se serait effondré depuis longtemps.   

 

Une loi économique au nom bizarre

Cela, il faut le mettre sur le compte d’une étrange loi économique : la loi d’Eroom – prononcez « éroume ».

Il s’agit d’un jeu de mots : c’est le nom inversé de la loi de Moore. Or cette dernière est une loi économique plutôt simple : tous les dix ans, il y a un doublement de la capacité de calcul des puces électroniques.

Ce doublement de la puissance informatique correspondrait peu ou prou à un doublement des rendements de l’industrie de ce secteur durant la même période.

Or la loi d’Eroom, c’est l’inverse dans le domaine pharmaceutique : le nombre de médicaments mis en service baisse de moitié tous les neuf ans, et les rendements devraient tendanciellement suivre cette même division.

Nous savons évidemment que le charlatanisme, les oligopoles artificiels et la corruption politique et médiatique (avec les « conflits d’intérêt ») ont permis d’éviter que la loi d’Eroom ait les conséquences économiques catastrophiques auxquelles elles auraient dû donner lieu.

Et ce n’est pas étranger non plus au fait que la médecine a dû se « recycler » en devant le principe moral de notre actuelle société de surveillance à tendance totalitaire, que le Dr. Szász a baptisée du doux nom de pharmacratie.

Mais il est plus qu’intéressant de comprendre pourquoi les laboratoires pharmaceutiques ennemis de la médecine alternative sont structurellement en déclin.

 

Les 5 causes du déclin de la médecine médicamenteuse

La loi d’Eroom ne sort pas du chapeau des « complotistes », mais bien d’un article très sûr de trois chercheurs en médecine publié dans l’une des deux plus importantes revues scientifiques au monde, Nature[2], en 2012.

La division par 2 du nombre de médicaments mis en circulation tous les 9 ans serait selon ces auteurs due à 5 facteurs.

Le premier, ils l’ont appelé : « Mieux que les Beatles ».

Les nouveaux médicaments doivent être bien meilleurs que les anciens, qui deviennent de moins en moins chers à produire, quand ils ne tombent pas dans le domaine public (au bout de 20 ou 25 ans).

C’est, disent les chercheurs, comme si les compositeurs contemporains devaient créer de meilleures chansons que les Beatles, en imaginant que ces derniers ne lassent jamais le public.

En somme, une « niche thérapeutique » a été presque entièrement occupée, et le rapport coût-bénéfice pour la combler n’est guère rentable.

Les autres facteurs sont :

—    La régulation étatique : le grand-public est devenu nettement plus critique contre l’industrie, surtout après les grands scandales passés

—    Le surinvestissement : le fait qu’une découverte se fasse par hasard, et que de petits labos travaillant sur une niche peuvent avoir de bien meilleurs résultats que de grands labos qui « mettent le paquet ».

—    L’augmentation de la puissance de calcul, qui permet d’occulter auprès des investisseurs que, hors révolution scientifique, la recherche tend vers des résultats de moins en moins importants avec de plus en plus de moyens.

—    L’absence de « fruits qui pendent bas », c’est-à-dire de résultats révolutionnaires à portée de main.

En fait, ces facteurs sont les conséquences techniques de principes scientifiques avérés depuis bien longtemps.

Toutefois, que les chercheurs en médecine se gardent bien de comprendre à quel point ces principes s’appliquent à eux-mêmes, car cela leur montrerait à combien ils sont dans cette impasse où leur science perd sa crédibilité.

 

Ils refusent une révolution scientifique elle aussi vieille d’un siècle

En 1768 (cela ne date donc pas d’hier…), le baron Turgot, économiste et ministre des finances décrivit ce que sont les rendements décroissants.

L’économiste David Ricardo en fit une loi économique en 1821. Et malgré son nom compliqué, c’est un principe extrêmement simple.

Si vous cultivez un verger, vous allez commencer par les parcelles les plus fertiles pour avoir le meilleur rendement, c’est-à-dire le plus important poids de fruits récoltés par heure travaillée.  

Puis, si vous n’acquérez pas d’autre parcelle et que vous voulez gagner plus, vous allez mettre en valeur les parties les moins fertiles.

Elles vont vous demander plus d’effort et rapporter moins, en proportion des efforts fournis, que les premières parcelles.

En somme : plus d’efforts, moins de kilos récoltés, donc moins de bénéfice sur un terrain donné.

Or le terrain dont nous parlons aujourd’hui, ce ne sont pas les affections humaines, mais le marché qui consiste à soigner chimiquement les individus.

Hélas pour les laboratoires pharmaceutiques, ce terrain est borné et retrourné depuis longtemps, et seule la micro-chirurgie parvient encore à y creusé des filons.

Car ce soin chimique repose sur la physique mécanique, c’est-à-dire sur les lois mathématiques qui s’appliquent à ce que nous pouvons voir de nos yeux.

Pourtant, lorsque les magnats du pétrole se sont emparés de la médecine ordinaire et l’ont changée en médecine médicamenteuse, la science était déjà en révolition.

Nous savions que la physique mécanique n’était qu’une bulle humaine dans la compréhension générale des phénomènes naturels.

Car dès 1900 avait eu lieu la révoltion quantique, qui nous explique qu’au niveau de l’infime et de l’immense, les lois scientifiques du visible n’ont plus cours.

 

Quand le quantique s’applique au vivant

Un philosophe des sciences appelé Thomas Kuhn, a justement travaillé sur les révolutions scientifiques[3].

Il nous a enseigné que nous regardons le monde avec une certaine vision de la science (le « paradigme ») :

—    nous sommes guère capables de regarder le monde autrement 

—    nous n’avons pas intérêt à le regarder autrement, surtout si nous avons une chaire de sciences, car ce serait une perte d’autorité et de revenus

—    et enfin, nous sommes prêts, en tant que personne ordinaire ou en tant que chercheur, à inventer n’importe quelle théorie pour sauver notre vision scientifique du monde.

Ainsi les astronomes, avant que Nicolas Copernic ne montre scientifiquement que la Terre tourne autour du soleil et non le contraire, en étaient venus à expliquer le mouvement des planètes de façon complètement loufoque.

Ils avaient conçu ce système que l’on appelle des épicycles, selon lequel certaines planètes de notre système solaire seraient des satellites les unes des autres, afin d’expliquer leurs mystérieuses apparitions et disparitions.

Comme ce système ne marchait pas, ils le rendirent de plus en plus complexe pour qu’il « colle » à la réalité de ce qui apparaissait dans leurs téléscopes.

C’est pour cela que Platon disait que la science consiste essentiellement à « sauver les phénomènes » : des choses apparaissent dans la lunette, et on cherche des théories pour les expliquer…

Sauf que si l’on n’a pas conscience des révolutions scientifiques, on peut longtemps persévérer dans l’erreur.

Or c’est ce que fait précisément l’industrie du médicament depuis des décennies.

Au-delà des progrès qu’elle a permis, comme la pénicilline, elle n’a fait que rajouter des soins pour soigner les effets secondaires des soins précédents.

En somme, la théorie des épicycles appliquée à la médecine.

 

La médecine alternative était quantique depuis le début

Nous vivons dans un monde mécanique, mais ce monde repose sur des réalités insaisissables et tellement microscopiques qu’avant le XXe siècle, les outils pour les percevoir n’existaient pas.

C’est que la nature elle-même repose sur un système de dialectique, de rapport entre les choses à un niveau infime. On ne le voit pas seulement dans l’espace ou au niveau subatomique. On le voit aussi dans les sciences humaines.

Le philosophe Raymond Ruyer a ainsi posé la question de savoir si la matière existait réellement, ou si le rapport entre l’inerte et le vivant n’était pas seulement notre rapport ordinaire au réel.

En-deça et au-delà, tout est vivant, et selon lui, tout est divin. Il rejoint en cela Spinoza selon lequel tout ce qui existe matériellement existe en pensée, et réciproquement.

La médecine alternative a pour elle de ne pas considérer le corps comme une chose inerte, au même titre que du plâtre ou du fer. Le corps est du vivant, et le soin doit en tenir compte.

Or c’est une révolution scientifique que l’industrie pharmaceutique a précisément eu pour fonction d’éviter pendant plus d’un siècle.

Mais de même que l’on ne peut expliquer le mouvement des planètes en rajoutant des théories farfelues, on ne peut continuer à soigner les êtres humains en les bourrant de toujours plus de médicaments agressifs.

Heureusement, la révolution quantique en médecine est en marche, et tôt ou tard l’Histoire ne pourra que lui donner raison.

Marc Turenne

[1] https://en.wikipedia.org/wiki/Flexner_Report (lire la page en anglais : la page en français n’a pas la moindre once d’esprit critique).

[2] Scannell, Jack W.; Blanckley, Alex; Boldon, Helen; Warrington, Brian (2012). Diagnosing the decline in pharmaceutical R&D efficiency.

[3] Thomas Kuhn, La Structure des révolutions scientifiques, 1962.


Marc Turenne 21 juin, 2024
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