Chère lectrice, cher lecteur,
Ces derniers temps, je reçois beaucoup de patients qui me disent énormément souffrir du stress et de problèmes intestinaux. Notamment, car il faut en parler sans détour, de diarrhées chroniques.
Presque toujours, ces patients me disent que leurs problèmes intestinaux ne sont qu’une conséquence annexe de leur stress. Et que le moment où cela s’arrêtera, tout se remettra en ordre.
Je leur fais naturellement part de mes doutes, car l’intestin est fragile. À ce titre, je rencontre de plus en plus de femmes qui, dès la trentaine connaissent ce genre de problèmes.
Or un mauvais microbiote expose à de plus en plus d’intolérances alimentaires, mais aussi à une hyperperméabilité intestinale, ce qui signifie que votre intestin commence à fuir. Et les nutriments dont votre corps a besoin s’en vont.
Il est donc temps de retrouver un bon intestin, et de colmater ses brèches, de façon à pouvoir tenir le rythme de la vie contemporaine, sans trop subir les malheurs qui vont avec un mauvais intestin.
Car un mauvais intestin, cela signifie de graves crises de fatigue, de violentes sautes d’humeur, une nécessité pressante de se rendre souvent aux toilettes, et bien d’autres désagréments sur le long terme (dont un vieillissement accéléré…)
Par ailleurs, dans le dernier numéro de la revue Nutrients, un long article a été consacré aux rapports entre la dysbiose intestinale et la polyarthrite rhumatoïde, qui sont fortement liés1.
Cela fait une bonne raison pour régler ces problèmes aussi vite que possible.
Surtout, beaucoup de stress
Les jeunes femmes que je vois dans mon cabinet ont généralement passé la trentaine sans avoir d’enfant, et souffrent de problèmes d’intolérance alimentaire.
Bien évidemment, ce sont, comme tous les jeunes et les moins jeunes, de fortes consommatrices de café, qui ont été soumises à des cadences de travail très rudes, insoutenables parfois.
Quelques fois, elles sont arrivées à tenir le rythme, mais en général, on les a essorées jusqu’à ce qu’elles n’en puissent mais.
Il aurait fallu qu’elles sortent moins, boivent moins, n’aient pas fumé, n’aient pas stressé… mais ce sont les conséquences de la vie contemporaine pour les jeunes femmes : ce mode de vie est moins tenable une fois la trentaine passée.
À la quarantaine, il finit par complètement détruire la santé, et c’est l’intestin qui souffre en premier. Les maladies auto-immunes commencent à apparaître alors, qui font de la vie un parcours du combattant.
D’autant qu’il n’est pas rare que ces femmes tombent sur des hommes ayant la vingtaine (et qui ne sont pas assez stables) ou déjà en couple, et qui essaient de tirer d’elles tout le profit possible sans contrepartie.
Ma dernière patiente dans ce cas-là avait été tellement atteinte qu’à 42 ans, elle marchait constamment avec des béquilles à cause de ses problèmes de santé, et en particulier à cause de sa polyarthrite.
Changeons notre alimentation avant qu’il ne soit trop tard
Pour savoir si vous êtes touché par une hyperperméabilité intestinale, le test recommandé est le dosage CRP ultrasensible. Si votre intestin est en bonne santé, il faut qu’il soit inférieur à 1 – et mieux encore, à 0,5.
L’autre test est celui de la zonuline, il coûte une cinquantaine d’euros et est assez fiable.
Dans tous les cas, si vous ressentez des faiblesses de l’intestin, des envies fréquentes d’aller aux toilettes, des ballonnements, des crampes… songez avant tout à une détox du foie.
Elle pourrait s’avérer particulièrement nécessaire dès le mois de janvier, même si je préfère faire la mienne plutôt en au mois de mars, avec la sève de bouleau…
Ceci dit, sans
passer à des restrictions alimentaires particulièrement drastiques,
il est bien des choses dont vous pourriez vous passer dès à présent
pour permettre à votre intestin d’être en meilleure forme.
Une réduction de certains aliments est à « envisager » !
À ce titre songez à l’arrêt ou à une forte réduction de ces aliments :
L’alcool (en sortant moins, par exemple).
Le café (vous pouvez le remplacer par le thé vert, entre autres).
Les plats épicés, qui contiennent du poivre ou du piment.
Le sucre raffiné que vous mettez dans le café ou dans les pâtisseries.
Les agrumes, qui peuvent attaquer les parois intestinales.
Les prunes et pruneaux, très laxatifs.
Les sauces grasses, difficiles à digérer, tout comme les fritures.
Le gluten (dans les mauvais pains, les pizzas).
Une alimentation trop carnée.
Les naturopathes déconseillent à ce titre les aliments riches en FODMAP, c’est-à-dire des sucres à chaîne courte. Il se trouve que ces aliments sont très nombreux, et qu’il n’est pas simple de les éviter.
Gardez surtout en tête qu’il vaut mieux avoir une alimentation facile à digérer, à base de fruits, de légumes (beaucoup) et de viandes (un peu), cuits lentement, et de recourir le moins possible à la nourriture dite « de réconfort ».
J’entends par-là particulièrement les pâtes, les pizzas, le pain de mie, la semoule, qui sont très mauvais pour l’intestin.
Surtout, et je ne le répéterai jamais assez, il est incontournable de préparer votre cuisine vous-même, autant que possible.
Et si vous mangez à l’extérieur, privilégiez systématiquement les restaurants qui font les repas sur place.
Évitez à tout
prix tout ce qui est nourriture industrielle, et notamment tout ce
qui se cuit au micro-ondes – les plats préparés représentant de
loin ce qu’il y a de pire pour la santé.
Les aliments pour réparer un intestin qui fuit ?
Le thé vert.
Le rooibos.
Certaines céréales : quinoa, riz, sarrasin.
Les acides gras essentiels et leurs huiles : lin, olive, noix, chanvre.
La mélisse officinale.
Les myrtilles.
Les sardines et les maquereaux.
Boire beaucoup d’eau.
Se promener assez régulièrement pour avoir votre dose de vitamine D, et sinon, vous complémenter.
La L-glutamine, dont je vous avais parlé dans une précédente lettre.
La berbérine, une solution saine pour votre intestin
La berbérine est molécule médicinale que l’on dans plusieurs plantes, et qui doit son nom à l’une d’entre elles, le berberis aristata, qui pousse dans l’Himalaya.
En France, on la trouve dans l’épine-vinette, une plante par trop méconnue et pourtant riche en bienfaits médicinaux.
Cependant, vous devriez manger 50 kg de fruits pour avoir les bénéfices que vous trouvez dans un bon complément alimentaire.
La berbérine est particulièrement indiquée pour faire fondre les graisses en activant l’AMPK, une enzyme à l’intérieur de vos cellules, qui commande à la libération des calories stockées par l’organisme.
Ce qui est particulièrement intéressant dans les cas d’intestin qui fuit, car il est souvent difficile de maigrir dans ces cas-là, l’organisme ayant tendance à emmagasiner le plus possible de graisses, dans un réflexe de défense.
Mais surtout, le grand avantage de la berbérine est de servir de mortier pour réparer les parois de votre intestin.
Outre la perte de poids, l’un de ses effets directs est une meilleure clarté mentale, une plus grande facilité de concentration, une meilleure perception – en somme, un cerveau qui marche mieux !
En effet, le
cerveau subit directement le manque de nutriments dû à un intestin
en mauvais état…
La berbérine « absolue »
La berbérine est un produit naturel qui atteint à l’excellence. C’est un vrai trésor de la nature au même titre que le curcuma, par exemple.
Sauf que, comme tout trésor de la nature, la plupart des extraits que vous trouvez sur le marché sont de qualité faible. Après tout, il suffit à la plupart des revendeurs de pouvoir écrire « berbérine » sur un bel emballage carton…
Or, comme l’habit ne fait pas le moine, l’emballage ne fait pas le produit. Je vous invite d’ailleurs à vous méfier des emballages précieux en santé naturelle. Bien souvent, plus le contenant est précieux, moins le contenu l’est.
Le curcuma que je recommande chaque fois est un produit pur et naturel qui contient 98% de berbérine « HCl ». Il s’agit de la quintessence de la berbérine, qui compose ici tout le produit (hormis la paroi de la gélule).
En outre, cette berbérine provient de l’arbre qui lui a donné son nom, le berberis aristata. Il s’agit donc de la berbérine « originelle », la plus pure et la plus efficace qui soit.
Ce remède appelé sobrement BerbeRine, est produit selon des méthodes durables, les fruits étant récoltés manuellement au printemps pour respecter le cycle biologique de la plante.
Les racines sont rincées puis laissées à sécher naturellement. L’extraction se fait en deux temps : d’abord une percolation, puis une extraction aqueuse.
Comme de juste, il faut ici 10 kilos de berberis aristata pour obtenir 1 kilo de notre Berbérine HCl pure à plus de 98%. La teneur en actif est vérifiée par chromatographie.
Cette berbérine, pour être la plus pure, est par conséquent la plus efficace : elle n’a rien à voir avec les compléments alimentaires « à base de berbéris » ou contenant des « extraits concentrés ».
Ces sous-produits peuvent contenir des éléments inutiles, voire néfastes, comme des pesticides ou des extraits d’autres parties de la plante. BerbéRine suit avec précisions la composition que l’on retrouve dans les études cliniques.
Je recommande donc BerbéRine chaque fois que nécessaire, et il est adapté à tous les régimes puisqu’il est sans sucre ajouté, sans gluten, éprouvée cliniquement et 100% naturelle.
Vous pouvez y accéder simplement en cliquant ICI.
Prenez grand soin de votre intestin, c’est lui qui décide de votre santé !
1 Bakinowska, E., Stańska, W., Kiełbowski, K., Szwedkowicz, A., Boboryko, D., & Pawlik, A. (2024). Gut Dysbiosis and Dietary Interventions in Rheumatoid Arthritis—A Narrative Review. Nutrients, 16(18), 3215.
Chérissez votre intestin, il vous le rendra