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Votre estomac se rebelle ? Voici comment l’apaiser

Chère lectrice, cher lecteur,

Voici que mon père me dit qu’en ce moment, il a régulièrement des maux de ventre. Cela l’empêche de manger, certes… ce qui ne le dérangeait pas outre mesure, tant qu’il avait quelques kilos à perdre.

Mais maintenant qu’il a un peu perdu du poids, il a toujours faim et son ventre le tenaille encore. Les symptômes sont évidents : il a une gastrite, son estomac lui fait mal.  

Heureusement, la naturopathie nous donne des remèdes très efficaces contre ce type d’affection, qui n’a rien de grave a priori si elle est traitée suffisamment tôt, avec la douceur adéquate.

 

L’estomac est plus fragile qu’on le croit

On distingue 4 formes de gastrites :

—    La gastrite aiguë : ce sont les douleurs soudaines. La muqueuse de l’estomac fait mal. Il s’agit le plus souvent d’une infection batérienne ou virale, mais il arrive que l’agent nocif soit un parasite (amibe, giardia…). Elle peut aussi être causée réactions à des substances chimiques dont l’effet toxique est notable : médicaments, drogues, alcool, tabac, ou tout autre élément irritant. Cela se produit par exemple lorsqu’on a été soumis à des fumées nocives, et qu’une partie a été avalée plutôt que respirée… En effet, l’estomac n’a pas cette réaction de défense qu’est la toux, propre aux poumons.  

—    La gastrite chronique, où l’inflammation de la muqueuse stomacale perdure. Il est important à ce titre, de vérifier s’il n’y a pas infection à Helicobacter Pylori, car il s’agit non seulement d’une bactérie extrêmement fréquente, mais aussi la cause de la plupart des cancers gastro-intestinaux, des ulcères et des remontées acides. L’usage des antiacides peut soulager un temps, mais il ne fait qu’empirer les reflux, et peut causer sur le long terme de dangereuses déminéralisations.

—    La gastrite érosive, qui donne des lésions ou des ulcères superficiels sur la muqueuse de l’estomac. Elle est le résultat de la prise régulière des toxiques cités ci-dessus.

—    La gastrite auto-immune : notre propre système immunitaire qui se met à attaquer la muqueuse de l’estomac. Il est notamment caractéristique du diabète de type I et de la maladie d’Hashimoto.

 

Il n’y a pas qu’Helicobacter Pylori qui soit nocif

Nous avons régulièrement traité dans ces colonnes la question de cette petite mais redoutable bactérie, qui peut être traitée avec un cocktail naturel parfaitement sain et efficace.

Mais c’est loin d’être la seule cause des maux d’estomac.

Si en principe les règles d’hygiène sont strictes pour la nourriture de supermarché, il arrive qu’il y ait des fraudes, puisque de plus en plus de produits viennent de loin.

Pour cette raison, il est possible que vous subissiez, même si cela reste rare, une infection due à des amibes ou à des giardias, de petits parasites fort laids mais très résistants.

Si vous consommez beaucoup d’aspirine, d’ibuprofène et autres AINS (anti-inflammatoires non-stéroïdiens), sachez que votre estomac finira par se rebeller tôt ou tard.

Nous avons mentionné les substances corrosives que sont l’alcool, le tabac, mais aussi les poussières qui ne sont pas toutes respirées et dont certaines sont avalées. Il est important de porter un masque au contact des petites particules.

Il peut aussi y avoir des causes psychologiques, et elles peuvent apparaître à tout âge, bien au-delà du mal de ventre pour ne pas aller à l’école !

Et elles ne sont pas à prendre à la légère. Ce n’est pas parce qu’un mal est psychosomatique qu’il n’existe pas. Là où il y a douleur, il doit y avoir traitement.

Il est possible que votre estomac subisse des infections qui normalement auraient dû toucher vos poumons. De même, vous pouvez souffrir de troubles de la circulation sanguine ou d’allergies que vous ignoriez jusqu’alors.

Le problème est que l’estomac réagit par des symptômes assez génériques qui donnent au départ peu d’indication sur la nature du mal qui le touche.

Outre les douleurs et les brûlures localisées dans le haut de l’abdomen, on retrouve toujours les mêmes affections :

—    Vomissements

—    perte d’appétit

—    ballonnements

—    rots fréquents (éructations)

—    perte de poids et fatigue

—    reflux acide

—    sensibilité douloureuse

—    mauvaise haleine

Ces symptômes doivent alerter, naturellement, et sinon, les selles noires ou sanglantes sont un signe que vous devez consulter. N’hésitez pas à aller voir plusieurs spécialistes si la situation ne s’arrange pas.

 

Qu’y a-t-il de pire que le cola ?

Ici, nous parlons des cas qui sont indépendants d’Helicobacter Pylori.

Une bonne mastication est naturellement recommandée, mais aussi un régime léger pour votre estomac, avec des aliments qui ne l’agressent pas.

Il faudra donc réduire la consommation l’alcool au maximum, ainsi que celle de tous les excitants habituels : café, thé et sodas. Les chocolats, les gâteaux, bonbons et autres confiseries sont aussi à bannir, hélas.

Le cola, qui peut s’avérer être un remède maison (à très court terme) en cas de gastro-entérite, est une boisson dont la consommation doit rester exceptionnelle. Elle contient de l’acide phosphorique particulièrement corrosif.

Et ici, je ne vous parle que de sa forme « classique ». Bannissez à tout prix toutes les autres formes encore plus chimiques sous lesquelles il a été diversifié.

En particulier celles qui contiennent ces poisons que sont les édulcorants, aspartame et acésulfame K (« light » et « zéro »). 

Le fait que leur cancérogénicité soit remise en question interroge surtout le poids de l’industrie agro-alimentaire dans la rechercher pharmaceutique.

Dans tous les cas, évitez-les, d’autant qu’ils donnent l’habitude de consommer des sucres, ce qui se répercute tôt ou tard par des surconsommations glucidiques foncièrement nocives pour l’organisme.

 

Un estomac, c’est délicat !

Votre estomac n’a pas les mêmes goûts que vous, et il aime peu les sensations fortes. Aussi est-il important de limiter les excès. Trop gras, trop épicé, trop frit, trop acide, trop chaud, trop froid : il n’aime pas.

Favorisez les fibres et les aliments riches en oméga3, quoi qu’il arrive. Les aliments antioxydants sont également à privilégier.

Les céréales trop chargées en gluten – les viennoiseries industrielles par exemple – le lactose des fromages à pâte molle, sont à limiter.

Il en va de même, si vous avez des douleurs intenses, pour certains fruits riches en fructose, tels que le raisin, le kiwi, la poire, la pomme et même la banane, qu’il faudra hélas limiter.

Le tabac n’est définitivement pas l’ami de votre estomac, mais à moins de douleurs à se tordre, il est rare que les fumeurs arrêtent pour cette seule raison.

Globalement, allégez vos repas, et essayez de perdre du poids.

En effet, il arrive fréquemment que durant les périodes d’inactivité les muscles abdominaux s’affaiblissent, et l’estomac est le premier organe à subir la pression du poids thoracique.

Quoiqu’il arrive, hydratez-vous bien, trouvez du temps pour méditer, faites de l’exercice, mangez à heures régulières : choyez votre estomac, il vous le rendra.

Le bourgeon de figuier a fait ses preuves (15 gouttes matin et soir), mais aussi les cataplasmes d’agile ou simplement une bouillotte chaude.

Si les problèmes persistent, n’hésitez pas aller voir des spécialistes, notamment un naturothérapeute. Vous en apprendrez beaucoup sur votre propre nature et comment rester en bonne santé.

Portez-vous bien,

Marc Turenne

Marc Turenne 8 novembre, 2024
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