L'équilibre nutritionnel est fragile. Il peut basculer dès lors que les apports alimentaires ne suffisent plus aux besoins physiologiques. Au cours de la grossesse ou de la croissance, les besoins nutritionnels non satisfaits peuvent causer des troubles à différents niveaux (physiologiques et/ou psychiatriques).
En cas de maladie chronique, les carences sont fréquentes et peuvent même entraver toute chance de rémission. Zoom sur les carences nutritionnelles, leurs origines et leurs effets sur la santé.
Les carences nutritionnelles, un déséquilibre à rétablir d'urgence
Comme l'explique le rapport de l'INSERM sur les carences, « les carences nutritionnelles témoignent d'un déséquilibre entre les apports alimentaires et les besoins en macronutriments (protéines, lipides, glucides) et micronutriments (vitamines et oligo-éléments) ».
Les enfants, les adultes ainsi que les personnes âgées peuvent être concernées dès lors qu'il y a pathologie ou trouble du comportement alimentaire (TCA).
Les carences sont à surveiller car elles peuvent conduire à une dénutrition sévère pouvant déboucher sur problèmes graves de santé. En dehors de toute pathologie physique ou psychiatrique, les signes évoquant une dénutrition sont les suivants :
- Une perte de poids corporelle de 5% à 10% sur une période de 6 mois sans restriction alimentaire.
- Un IMC inférieur à 18,5 kg/m2;
- Un taux d'albumine inférieur à 35 g/l;
Chez l'enfant, il faut veiller au rapport poids/taille qui ne doit pas descendre en-dessous des 85% ainsi qu'à un IMC inférieur au 3ème percentile.
Cependant, le plus grand risque de dénutrition se trouve chez les personnes âgées et ce, notamment pour des raisons économiques.
Les causes des carences sont multifactorielles
En dehors de toute pathologie empêchant la bonne synthétisation des vitamines ou la bonne absorption des macro et micronutriments, les carences sont le résultat d'un problème bien plus complexe.
Les facteurs socio-économiques, culturels et psychologiques sont à prendre en compte.
En effet, manger équilibré n'est pas à la portée de tous. Il y a un effort d'éducation au « bien manger » de la part des autorités compétentes mais les crises économiques qui s'enchaînent rendent la tâche plus complexe.
Enfin, l'aspect psychologique tient un rôle important dans le fait de correctement se nourrir.
Quelles sont les conséquences d'une carence nutritionnelle ?
Comme le souligne l'INSERM**, « Toute agression de l'organisme se traduit par une modification de l'équilibre nutritionnel ». Cela signifie que le processus inflammatoire est consommateur d'énergie.
C'est comme pour faire du feu, c'est-à-dire de l'énergie, il faut du bois, en d'autres termes, les micro et macronutriments. Les maladies infectieuses ont beaucoup besoin d'énergie et si l'on n'apporte pas le carburant nécessaire pour maintenir le niveau d'énergie optimale, le corps va puiser dans ses réserves.
C’est déshabiller Pierre pour habiller Paul... A long terme, cela est dévastateur. C'est la dénutrition.
Comment soulager la maladie et combler les carences, un travail en collaboration ?
Combler les carences nutritionnelles pour soutenir un traitement, éviter une rechute ou pour prévenir une affection, n'est pas encore totalement entré dans les mœurs.
La grande majorité des protocoles thérapeutiques oublie encore d'inclure la dimension nutritionnelle comme moyen de soutien, de complémentarité au traitement allopathique et de prévention de la maladie.
Néanmoins, on assiste de plus en plus à une collaboration médecine fonctionnelle et diététique et ce, pour le plus grand bien des patients.
Quelles sont les carences nutritionnelles les plus courantes ?
- Les carences en vitamine D concernent surtout les personnes qui ne sortent jamais à la lumière du jour ainsi que les personnes à la peau foncée. Cela impacte la qualité de la réponse immunitaire, diminue la densité osseuse, maintient un état inflammatoire général et est facteur de dépression.
- Carences en fer ou anémie ferriprive : fatigue chronique, pâleur, moindre résistance aux infection, alopécie , maux de tête, palpitation
- Carence en magnésium : fatigue, troubles anxieux, faible résistance au stress, tremblements perte des cheveux, état dépressif,
- Carence en zinc : perte des cheveux, ongles qui se dédoublent, troubles de la fertilité, acné
- Carence en vit B12 concerne les végans : troubles cognitifs, lésions nerveuses, picotements dans les mains, faiblesse musculaire, diminution des réflexes
Fer
Le Fer comme complément alimentaire est l'un des meilleurs moyens de combattre la fatigue générale due à des carences en fer.
K2D3 Liposomé
La vitamine K2D3 liposomée est un parfait mélange de vitamine K, garantie d'os solides et de vitamine D qui couvre un spectre thérapeutique large.
MegaMagnésium
Le Magnésium comble les manques de magnésium et contribue au fonctionnement normal du système nerveux et à réduire la fatigue.
Sources :
*Bernard Beaufrere, Jacques Birgé, Claude Burlet, Bernard Campillo, Charles Couet, et al.. Carences nutritionnelles : étiologies et dépistage. [Rapport de recherche] Institut national de la santé et de la recherche médicale(INSERM). 1999, 337 p., figures, graphiques, références bibliographiques disséminées. ⟨hal-01570651⟩
**Inserm (dir.). Carences nutritionnelles: Étiologies et dépistage. Rapport. Paris : Les éditions Inserm, 1999, XII- 333 p. - (Expertise collective). - http://hdl.handle.net/10608/190
Les carences nutritionnelles, un déséquilibre à combler