Chère lectrice, cher lecteur,
La santé alternative est attaquée plus que jamais.
Et contre cela, il va falloir prendre les devants et être de plus en plus capables de nous soigner nous-mêmes…
Il se trouve qu’il y a quelques temps, un joli petit livre est sorti à ce sujet, et c’est de lui que j’aimerais vous entretenir.
De retour en 1941 ?
Comme nous vous en avons entretenu dans ces colonnes, la médecine alternative se retrouve directement attaquée par le gouvernement.
Il a ainsi pris ouvertement partie pour les laboratoires pharmaceutiques avec le terrible article 4 de la loi sur les dérives sectaires.
En condamnant la presse et les professionnels de santé alternative, il nous condamne à redevenir une médecine cachée et ancestrale.
Cela nous rappelle la triste date de 1941, lorsque le régime de Vichy avait soudainement rendu le métier d’herboriste illégal.
Comme vous devez vous en douter, le régime de Vichy n’était pas pour l’autonomie de l’individu, surtout pas devant l’autorité médicale, puisqu’il était eugéniste comme son suzerain, le régime nazi.
La figure du collaborateur Alexis Carrel, prix Nobel de médecine et eugéniste notoire, était particulièrement significative à ce titre.
Il était partisan, déjà, d’un transhumanisme auquel il donnait les « jolis » noms d’« anthropotechnie » et de « biocratie ».
C’est vous dire dans quels pas illustres marche Olivier Véran, dans son combat contre une médecine libre et honnête !
Acceptons la rançon du succès
Nous nous y attendions. Les manipulations des laboratoires pharmaceutiques, qui ont sapé l’autorité médicale en la falsifiant, ont donné un crédit inespéré à la médecine alternative.
Pas seulement à la médecine naturelle, mais aussi à toutes les techniques de pointe qui en sont issues, et qui ne consistent pas qu’à constituer des rentes d’Etat grâce à la sécurité sociale et aux mutuelles…
Aujourd’hui, avec ce qu’on sait sur le microbiote, l’ozone, le jeûne, la méthylation et les remèdes naturels, nous savons faire en sorte que la population vive en bonne santé très longtemps.
Il suffirait que l’hôpital, doté des moyens qu’il avait encore il y a une trentaine d’année, puisse suivre ces évolutions…
Mais c’est la maladie et le contrôle qu’elle permet qui rapportent, non pas la santé et la liberté.
Désormais, la santé alternative est attaquée par un régime qui prend des accents militaristes, qui veut emmener des jeunes sur le front de l’Est, et qui prône le recyclage à tout crin – il y a lieu de croire que la mode revient aux années 1940.
Des années de résistance, certes, mais aussi de débrouille… et qui impliquent un retour imminent au jardin, surtout pour ce que les plantes peuvent nous offrir de plus précieux, à savoir les remèdes.
Une pharmacie sous vos pieds
C’est par hasard que je suis tombé sur le petit et charmant ouvrage de madame Aurélie Valtat, publié aux éditions Ulmer.
Elle y décrit par le menu les plantes et les arbres les plus simples à faire pousser chez vous, selon le sol et le climat qui sont ceux de votre terrain.
On y trouve par exemple un triple classement : d’abord les plantes et les arbres les plus simples à faire pousser sont décrits par le menu – romarin, thym, sauge par exemple.
Ensuite, elles sont reclassées par système corporel : digestion, respiration, muscles, nerfs, sang…
Et enfin, on y trouve deux belles planches d’anatomie qui permettent de faire un point, ce qui est bien utile quand on souffre d’un organe en particulier.
On y apprend par exemple que les problèmes de reins peuvent être soignés par le pissenlit, le frêne, l’ortie, le boulot, la queue de cerise et la reine-des-prés.
Ou que les poumons profitent aussi du plantin, du marrube blanc, de l’hysope et du tussilage – outre les classiques que sont le thym et l’eucalyptus.
Cette qualité du classement permet de passer vos commandes de graines rapidement et de vous mettre au jardinage très vite, sans devoir faire de longues fiches de lecture.
Pour vous mettre au travail direct
Le problème des livres sur ce genre de sujet viennent du manque d’illustrations, et de là, vient la difficulté de s’y mettre. Ici, vous avez tout sous la main.
Alors bien sûr, nous nous disons toujours que l’autonomie, c’est bien, mais qu’acheter ses remèdes en supermarché ou sur internet… c’est quand même plus simple !
Sauf que les bons remèdes tels que nous les recommandons dans ces colonnes sont de plus en plus en plus coûteux, et vous êtes nombreux à nous l’écrire…
Et il faut espérer que ces sites ne ferment pas. Car après tout, ils proposent de soigner autrement qu’en consommant des médicaments. Ce qui deviendra bientôt un blasphème contre la sacrosainte médecine des laboratoires.
D’où l’importance, à côté d’une complémentation soutenue, de pouvoir soigner vos petits maux avant qu’ils ne deviennent des gros. Et surtout de traiter vos organes et vos tissus les plus fragiles.
Nous avons tous nos points faibles, et à une époque où l’autonomie devient une question qui nous concerne tous pour résister à l’inflation, il faut plus que jamais prévenir que guérir.
Certes, l’ouvrage que je vous recommande n’est pas donné pour sa taille réduite, mais il est très pratique.
Vous saurez assez facilement vous préparer un hydrolat, un cataplasme, une macération… et ce, avec un matériel somme toute rudimentaire.
Alors, évidemment… le jardinage, même lorsqu’il s’agit de médecine, n’est pas de tout repos ! Mais il a ses satisfactions : il vous garde aussi en bonne forme, ce qui double ses bénéfices pour votre organisme !
Certes, la situation est grave, mais pas catastrophique.
Et si l’avenir ne ressemble pas vraiment à ce que nous espérions, c’est aussi un signe que nous devons, chacun de nous, mettre la main à la pâte pour faire advenir celui que nous désirons.
Portez-vous bien,
Marc
Turenne
Cette pharmacie qui pousse, c’est la vôtre